Après AstraZeneca, J&J tourne court

(Agence Ecofin) - Les nouvelles du vaccin de Johnson & Johnson, avec sa suspension aux USA ont traversé l’Atlantique, et suscitent des mesures préventives en Europe et en Afrique.

Alors qu’on enquête dans l’UE et aux USA sur des cas de caillots sanguins rares mais potentiellement dangereux, « nous avons pris la décision de retarder de manière proactive le lancement de notre vaccin en Europe », a déclaré le fabricant Johnson & Johnson.

? La commission européenne prévoit déjà de ne pas renouveler les contrats pour les vaccins #Astrazeneca et Johnson & Johnson. https://t.co/pQu2M8yB2b

— Alexis Poulin (@Poulin2012) April 14, 2021

Ceci vient perturber encore plus les laborieuses opérations de vaccination qui se déploient en Europe, sur fond d’inquiétude sanitaire, après les déboires d'AstraZeneca. D'autant que la Commission européenne n’aurait pas l’intention de renouveler, l’an prochain, les contrats relatifs au vaccin COVID-19 conclus avec AstraZeneca et Johnson, selon un média Italien, citant une source du ministère italien de la Santé. « La Commission européenne, en accord avec les dirigeants de nombreux pays (de l'UE), a décidé que les contrats avec les entreprises qui produisent des vaccins (à vecteur viral), valables pour l'année en cours, ne seront pas renouvelés à leur échéance », rapporte le média.

Premières mesures en Afrique

Déjà sur le continent, l’Afrique du Sud a également pris les devants, en annonçant hier mardi, avoir suspendu l'administration du vaccin J&J, par « mesure de précaution ». Avant cela, Pretoria avait administré plus de 289 000 doses au personnel de santé, sans qu'aucun cas de caillots sanguins rares n'ait été signalé, selon le ministre de la Santé, le Dr Zweli Mkhize.

Et dans l’éventualité « peu probable » où les vaccins J&J seraient définitivement arrêtés, le pays entend poursuivre sa campagne de vaccination en mai, en utilisant des doses de Pfizer-BioNTech, toujours selon le ministre.

Ayi Renaud Dossavi

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