(Agence Ecofin) - Alors que les Etats-Unis se préparent à célébrer les 20 ans des attentats du 11 septembre, la plus grosse attaque terroriste de l’histoire américaine faisant près de 3000 morts notamment à New York, c’est le lieu de rappeler que le Continent africain a été aussi touché par ces drames.
Avant le 11 septembre, les premières victimes d’Al Qaïda, le mouvement terroriste responsable des attaques du World Trade Center, étaient déjà le Kenya et la Tanzanie, en avec les attentats de Nairobi et de Dar es Salaam en 1998.
#Kenya Commémorations de l'attentat contre l'ambassade US à Nairobi. C'était le 7 aout 1998. 213 morts #usembassy #Nairobi https://t.co/gt2P2TvuQY
— Elodie Cousin (@MlleCsn) August 7, 2018
Depuis, le continent subit une insécurité imposée par des groupes qui se revendiquent des mouvements islamistes radicaux, dont l’AQMI (Al Qaïda au Maghreb Islamique), al-Shabaab et Boko Haram. Plusieurs dirigeants africains appellent d’ailleurs l’Occident à augmenter ses appuis, dans la lutte contre le menace terroriste, suite au retrait américain d’Afghanistan.
Le 11 septembre a marqué aussi pour les Africains, un durcissement dans les conditions de voyages à l’étranger ; en particulier pour les musulmans, qui représentent environ 45% de la population africaine.
L’intervention américaine en Afghanistan, après les attentats, aurait participé à la déstabilisation de certains Etats africains. « Les attentats du 11 septembre ont instantanément augmenté le financement américain de la lutte contre le terrorisme et la formation disponible pour l'Afrique, et ont ouvert une période au cours de laquelle Washington a - une fois de plus - cherché à écarter les administrations qu'elle soupçonnait d'abriter ou de soutenir les djihadistes, aggravant souvent la situation. », souligne à ce propos Alex Vines OBE, analyste des affaires africaines pour le think-tank Chatham House.
Notons également que ces évènements de 2011 ont entraîné une baisse de 1,4% des arrivées de touristes en Afrique en 2001, selon les données disponibles, cette baisse était de 6% en Europe sur la même année.
Ayi Renaud Dossavi
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