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Tesla rejoint (enfin) le S&P 500

  • Date de création: 17 novembre 2020 13:34

(Agence Ecofin) - La deuxième fois sera peut-être la bonne pour le constructeur automobile Tesla. Après un premier espoir déçu il y a deux mois, la société spécialisée dans les voitures électriques est annoncée pour rejoindre le S&P 500, le prestigieux indice boursier de Standard & Poor’s comptant les 500 grandes sociétés cotées sur les marchés américaines.

L'entreprise devrait y adhérer avant l'ouverture des marchés le 21 décembre prochain, selon le S&P Dow Jones Indices. Son introduction pourrait se faire en deux tranches, pour faciliter sa digestion par les fonds d'investissement.

La nouvelle - une belle revanche pour Elon Musk, l’ingénieur et serial-entrepreneur d'origine Sud Africaine - a d'ores et déjà fait grimper le cours de l’action Tesla de 14%, hier lundi.

« (Tesla) sera l'un des plus grands ajouts de poids au S&P 500 au cours de la dernière décennie, et par conséquent générera l'une des plus grandes transactions de financement dans l'histoire du S&P 500 », s'est félicité le S&P Dow Jones Indices.

Et il y a de quoi faire frétiller le marché et les investisseurs : les fonds indiciels anticipent en effet des transactions à hauteur de 51 milliards $, suite à cette introduction. Avec une valeur boursière de plus de 400 milliards $, Tesla sera d’ailleurs l'une des entreprises les plus valorisées jamais ajoutées à l'indice boursier.

Le constructeur automobile californien devrait représenter environ 1 % de l'indice, un véritable couronnement pour la société, qui connaît un parcours quasi “météorique” cette année, en hausse de 450%, malgré quelques yoyos et dégringolades notables.

Bulle ou pas Bulle? 

Ceci étant, certains experts restent toujours circonspects, quant à la viabilité de boursière de l’entreprise, pointant toujours du doigt le risque d’une bulle. En effet, si Tesla est le constructeur automobile le plus valorisé au monde, très loin devant de traditionnels géants comme Toyota, Volkswagen ou General Motors, sa production ne représente pourtant qu’une fraction de celle de ses compétiteurs. De plus, des analystes avaient relevé le fait que son bénéfice net de ces derniers trimestres, était soutenu par des revenus exceptionnels liés à la vente des crédits carbone, plutôt que par la vente même de véhicules électriques, qui est censé être son cœur d’activité. En conséquence, des analystes continuent de mettre en garde contre son ajout au S&P 500, aux niveaux actuels.

Ayi Renaud Dossavi

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