(Agence Ecofin) - Le ministre marocain de la Communication, Mustapha El Khalfi, a réagi au rapport 2013 du département d’Etat américain sur droits de l’Homme publié le 27 février dernier. Pour ce qui concerne le Maroc, le porte-parole du gouvernement affirme que le document est « entaché d'un ensemble de lacunes flagrantes ».
Mustapha El Khalfi reproche au rapport du département d’Etat de revenir sur des faits datant d’avant 2013. Notamment les questions de liberté de la presse et de censure. « L'année 2013 n'a connu la saisie d'aucune publication nationale », soutient le ministre marocain de la Communication.
Seul bémol que le ministre reconnaît, c’est la fermeture du site d’information Lakome.com du journaliste Ali Anouzla qui est d’ailleurs poursuivi dans le cadre de la loi anti-terrorisme. Selon Mustapha El Khalfi, il s’agit de « l'unique cas de fermeture d'un site électronique » qui a eu lieu sur demande administrative. « L'année 2013 n'a connu aucun jugement à une peine d'emprisonnement, ni à des amendes importantes à l'encontre de journalistes et aucun journal n'a été saisi », rappelle-t-il.
Le rapport en question reconnaît quand même l’existence, au Maroc, de la libre circulation des Sahraouis et leur accès aux médias, y compris les séparatistes du Polisario.
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