(Agence Ecofin) - Le gouvernement du Kenya prépare diverses mesures stratégiques afin de contre les activités des cybercriminels dans le pays. L’une d’elle est la création prochaine d’un portail commun qui va abriter tous les sites gouvernementaux. Lors de la conférence annuelle internationale sur le e-learning qui se tenait en début de semaine à Nairobi, Francis Wangusi (photo), le directeur général de l’Autorité des communications du Kenya (CAK), a expliqué que le fonctionnement cloisonné de chaque site gouvernemental le rendait vulnérable.
Or, sous cette nouvelle initiative, le patron du régulateur télécom, garant de la sécurité du secteur national des TIC, pense qu’ « il sera plus facile de gérer et de coordonner les fonctions de chaque site ». La cybercriminalité au Kenya, les populations la vivent presque déjà au quotidien. Elle touche de plus en plus des personnes occupant des postes clés dans des secteurs stratégiques de la République.
L’exemple le plus récent est le piratage la semaine dernière du compte Tweeter du major Emmanuel Chirchir, le porte-parole des Forces de défense et militaires du Kenya. Les cybercriminels l’ont utilisé pour tenir des propos critiques contre le gouvernement.
La police nationale qui enregistre de plus en plus de plainte des Kenyans a annoncé qu’elle travaille actuellement sur un projet de loi qui instituera de lourdes peines aux hackers.
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