(Agence Ecofin) - Si, en décembre 2011, une partie de l'opposition gabonaise avait boycotté les élections législatives pour non utilisation de la biométrie, l'opposition demande maintenant à être pleinement associée à l'introduction de cette technologie dans le processus électoral.
Cette demande a été faite le 22 mai 2012 et Jules Aristide Bourdès Ogouliguendé, porte-parole de l'opposition, a précisé que "maintenant que le pouvoir a daigné accepter l'introduction de la biométrie, réclamée depuis longtemps, nous lui demandons que toutes les parties - majorité, opposition, société civile - prennent part à chaque étape de la mise en œuvre du programme de la biométrie".
Le gouvernement a répondu favorablement. Selon le ministre de l'Intérieur, Jean François Ndongou (photo), "nous n'écartons pas la participation de la classe politique de la majorité, comme de l'opposition. Je vais discuter avec tous et convenir d'un cadre assez formel pour qu'ils participent. Et j'en rendrai compte au président de la République".
Pour rappel, la société française Gemalto a été choisie pour livrer, pour le scrutin local de 2013, un fichier électoral biométrique.