(Agence Ecofin) - Après avoir été porté disparu pendant une dizaine de jours, Meng Hongwei (photo), le président chinois d’Interpol, a déposé sa démission. Il est poursuivi depuis le 8 octobre par Pékin qui lui reproche d’avoir « accepté des pots-de-vin » et « violé la loi ».
Une démission que nombre d’observateurs estiment floue et contrainte. En effet, l’épouse de M. Meng avait déclaré dimanche dernier que son mari, dont le siège fonctionnel est à Lyon mais qui est rentré en Chine dix jours plus tôt, était en danger et qu’elle avait personnellement reçu des menaces de mort.
Pékin, par contre, estime qu’il n’y a aucune cabale. « Nul, sans exception, n’est au-dessus des lois. Quiconque viole les lois fera l’objet d’une enquête approfondie et sera sévèrement puni », a notamment réagi le ministère chinois de la Sécurité publique, dans un communiqué publié le lundi 08 octobre.