(Agence Ecofin) - En Algérie, il y aura « du nouveau dans les prochains jours » concernant l’activité des chaînes de télévision privées qui sont pour la plupart des médias de droit étranger, avec leur siège en dehors du pays. L’annonce a été faite ce 20 octobre 2015, par le ministre de la Communication, Hamid Grine. « Nous sommes en train d’étudier le sort des chaînes de télévision privées activant en Algérie et il y aura du nouveau à ce sujet dans les prochains jours », a déclaré le ministre qui prenait part au forum organisé par le quotidien « El-Moudjahid ». Hamid Grine a alors rappelé que sur les 43 chaînes existantes, seules 5 disposent de bureaux agréés.
En septembre dernier, Hamid Grine avait qualifié les 38 autres médias d’« informels ». Pour lui, ces chaînes « n’existent pas » tout simplement. Il avait alors annoncé que « des textes réglementaires sont en cours de préparation pour encadrer le travail des chaînes de télévision privées en Algérie ».
Quelques jours plus tard, l’argument de la légalité a été évoqué parmi les raisons ayant justifié la fermeture de la chaîne El Watan Tv. Ce média subissait ainsi des représailles après avoir ouvert ses antennes à un ancien rebelle qui a menacé le président Bouteflika. A propos de El Watan Tv, qui a son siège à Londres, le ministre de la Communication a d’ailleurs dit : « C’est une chaîne qui travaille de manière informelle et illicite, et je pèse mes mots. »
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