(Agence Ecofin) - Andry Rajoelina, président de la Transition depuis son coup d’Etat de 2009, Didier Ratsiraka (président de 1975 à 1993 et de 1997 à 2002), et Lalao Ravalomanana, épouse de Marc Ravalomanana en exil forcé (président de 2002 à 2009), sont sommés de retirer leurs candidatures avant la fin de ce mois de juillet sous peine de sanctions.
Joaquim Chissano (photo), médiateur de la crise malgache pour la SADC, se dit prêt à saisir le Conseil de sécurité des Nations unies « pour adopter une résolution pour les sanctions », précisant que ces sanctions « seront obligatoires pour tout le monde. »
En réponse à ces menaces, Lalao Ravalomanana et Andry Rajoelina ont réaffirmé qu’ils maintiendront leurs candidatures.
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