(Agence Ecofin) - Déjà confronté à des lourdes difficultés de financement et à de multiples obstacles pour exercer leurs activités, les petites et moyennes entreprises (PME) africaines subissent de la part des autorités publiques des prélèvements globaux moyens de 52,9% de leur profit commercial contre 43,1% au niveau mondial.
320 heures de travail et 36,1 procédures de paiements sont nécessaires pour qu’une PME africaine se conforme à la réglementation fiscale.
Ce constat a été établi par la Banque mondiale et le cabinet d’audit international KPMG dans le dernier rapport « Paying Taxes 2014 » qui évalue les impôts et cotisations annuels obligatoires des PME de 189 économies.
Télécharger le rapport « Paying Taxes 2014 »
Les impôts et cotisations évalués comprennent l’imposition des bénéfices, les cotisations et les charges sociales supportées par l'employeur, la taxe foncière, l'impôt sur la transmission du patrimoine, l'imposition des dividendes, l'impôt sur les plus-values, la taxe sur les transactions financières, les taxes sur la collecte des déchets, les taxes sur les véhicules et de circulation routière ainsi que d’autres droits et taxes accessoires.
Au niveau mondial, l’étude démontre que, même si le taux d’imposition sur les sociétés a globalement baissé, les charges sociales se sont stabilisées et représentent désormais la part la plus importante de l’ensemble des obligations fiscales.
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