(Agence Ecofin) - En 2018, le nombre de décès dans les mines sud-africaines a été évalué à 81, soit 10% de moins qu’en 2017. C’est ce qu’a déclaré en fin de semaine dernière, David Msiza, inspecteur en chef du ministère des Ressources minérales du pays.
«Le ministère continue d’espérer que l’amélioration en 2018 marque le redressement tant attendu du nombre de décès et que les mines continueront de prioriser cette question à l’avenir.», a déclaré M. Msiza, qui précise que la santé et la sécurité font partie intégrante de la viabilité à long terme du secteur minier.
Sur les 81 décès enregistrés en 2018, 40 sont dans le sous-secteur de l'or, 12 dans celui du platine et 9 dans celui du charbon. Les sous-secteurs restants ont fait 20 morts. Le secteur du platine a enregistré une baisse significative de 59 % du nombre de décès.
L’Afrique du Sud possède les mines les plus profondes et les plus dangereuses du monde. Le pays est l’endroit le plus meurtrier pour travailler dans une mine, rivalisant avec les Etats-Unis et le Canada en matière de taux de mortalité.
Toutefois, les conditions se sont améliorées depuis 1994, année où le nombre de décès de travailleurs a atteint 484. Les 73 enregistrés en 2016, constituent même le plus bas, jamais enregistré dans l’histoire du pays.
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