(Agence Ecofin) - Le délai continue de courir pour les médias de Pointe-Noire, la capitale économique du Congo. Ils ont jusqu’à fin janvier 2016 pour régulariser leur situation financière et administrative. L’avertissement a été donné depuis le 16 novembre 2015 par le Conseil supérieur de la liberté communication (Cslc).
Le président de cette instance de régulation, Philippe Mvouo, rencontrait alors l’ensemble des responsables des médias publics et privés de Pointe-Noire.« Si en 2014, les médias de la ville océane ont battu le record en la matière par rapport à ceux de Brazzaville, en 2015 aucun média de Pointe-Noire ne s’est pas encore acquitté de ses droits de taxes et de redevance audiovisuelle », avait dit Philippe Mvouo.
Dès la fin janvier 2016, les sanctions tomberont pour les récalcitrants, avait-il prévenu. « Jusqu’en fin janvier 2016, si aucun média ne prend l’engagement de régulariser sa situation administrative et financière, les sanctions tomberont conformément aux dispositions des articles 7 de la loi organique du Conseil supérieur de la liberté de la communication et l’article 70 de la loi 8, qui donnent au conseil toute la possibilité en vue de fixer les conditions et décider de l’attribution ou du retrait des fréquences à une quelconque chaîne », avait expliqué Philippe Mvouo.
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