(Agence Ecofin) - Au Congo Brazzaville, le Conseil supérieur de la liberté de communication (Cslc) dénonce l’illégalité dans laquelle fonctionne l’essentiel des médias. Une opération de contrôle administratif et technique a révélé qu’environ 90% des médias exerçant dans le pays sont non-conformes. À ce jour, moins de 5% se sont conformés aux obligations.
Le Conseil menace de sanctionner, allant jusqu’à la fermeture sans recours possible, ceux qui s’entêteront à ne pas régulariser leur situation. L’instance de régulation a prolongé le délai de l’ultimatum jusqu’au 2 mars 2014. Elle l’avait d’abord fixé au 2 novembre 2013, puis au 2 février 2014.
Cette fois, il s’agit du dernier appel lancé aux promoteurs de la presse écrite et audiovisuelle qui évoluent en marge de la règlementation, a dit le président du Cslc, Philippe Mvouo. Il a pris à témoin les patrons de médias eux-mêmes, les journalistes, les organisations de la société civile, le Pnud, l’Unicef et les ambassades accréditées au Congo.
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