(Agence Ecofin) - Après le Venezuela en Amérique latine, le président algérien Abdelaziz Bouteflika se tourne vers l’Asie où il tente de rallier, entre autres, le Kazakhstan et le sultanat d'Oman à sa cause pour l’assainissement de la situation du marché pétrolier mondial et la rémunération adéquate des exportations de pétrole.
Le 13 février, c’est le ministre de l’énergie Youcef Yousfi qu’il a dépêché au Kazakhstan pour apporter au président Noursoultan Nazarbaïev son message sur « la situation du marché pétrolier mondial caractérisée par la chute drastique des prix et son impact négatif sur les revenus des pays exportateurs », rapporte APS.
M. Yousfi aurait comme mission de convaincre le Kazakhstan, qui a un niveau de production de 1,7 million de barils/jour, de la « nécessité d'une concertation » entre les pays producteurs membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et non Opep.
Mais, c’est le ministre de la Justice Tayeb Louh que le président Bouteflika a envoyé le 12 février auprès du souverain du sultanat d'Oman, Qabous Ben Said, dans une démarche présentée comme inscrite dans le processus de « concertation et de coordination entre les deux dirigeants autour des questions d'intérêt commun ».
Il s’agit notamment des « développements de la situation du marché pétrolier d'une extrême importance pour les pays exportateurs de pétrole, en vue de réaliser le développement durable et de renforcer la coopération pour instaurer des équilibres économiques qui profitent à tous les peuples », d’après un communiqué officiel du côté de l'Algérie repris par APS.
Lire aussi:
16/01/2015 - Bouteflika et Maduro font front uni au sein de l’OPEP face à la chute du prix du baril