(Agence Ecofin) - Selon l’International Data Corporation (IDC), le tiers de l’ensemble des logiciels PC utilisés dans le monde sont des contrefaçons. En Afrique, certains pays ont atteint un niveau très élevé dans l’utilisation de ces produits. C’est le cas du Zimbabwe où 90% des logiciels PC sont des faux.
D’après IDC, la piraterie logicielle et l’utilisation de produits contrefaits persistent et se développent davantage parce que les gouvernements et le secteur privé ne jouent par leur rôle d’éducation des citoyens. Ils ne leur font pas voir les risques qu’ils encourent à utiliser ce genre de produit dont les effets sont désastreux pour l’économie. L’absence de législation efficace pour lutter contre la piraterie fait aussi parfois défaut.
Pour John Gantz (photo), le directeur de recherche chez IDC, « notre recherche est sans équivoque ». Elle montre les dangers inhérents à l’utilisation des logicielles piratés par les particuliers et les entreprises.
Non-seulement ces utilisateurs s’exposent à des risques élevés de cyber-attaques induits par des logiciels malveillants, mais ils dépenseront beaucoup d’argent pour se remettre de ces cyber-attaques.
IDC estime que, dans le monde, les consommateurs dépenseront 1,5 millions d’heures et 22 milliards de dollars pour identifier et réparer les dégâts provoqués par un logiciel malveillant tandis que les entreprises mondiales dépenseront 114 milliards de dollars pour faire face à l'impact de cyber-attaques induites par des logiciels malveillants.
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