(Agence Ecofin) - L’Ouganda va rejoindre, dans deux ans, les pays producteurs de pétrole mais compte éviter la malédiction de l’or noir constatée dans bon nombre de pays pétroliers, déchirés par de graves instabilités socio-politiques sur le continent.
Le pays, très dépendant de l’agriculture, « espère commencer la production commerciale de pétrole dans deux ans », a indiqué jeudi la ministre des finances Maria Kiwanuka (photo), tout en prenant soin de relever que la « manne pétrolière ne déstabilisera pas le pays », rapporte AFP.
« Le secteur pétrolier, aussi sexy qu'il puisse être, n'est qu'une partie de l'économie. L'Ouganda n'est pas l'Arabie saoudite, ce n'est pas le Venezuela, nous ne sommes pas même le Nigeria », a fait noter Mme Kiwanuka, lors d'une conférence du FMI consacrée à « l'essor de l'Afrique » à Maputo.
A l’en croire, le gouvernement ougandais ne fera pas du secteur pétrolier une « économie parallèle » mais concentrerait les revenus pétroliers sur un compte unique de sorte à mieux contrôler leur utilisation.
L’Ouganda, entouré de pays pétroliers, disposerait dans son sous-sol quelques 3,5 milliards de barils de brut qui auraient sérieusement séduit, ces dernières années, des majeurs du secteur pétrolier.
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