(Agence Ecofin) - L’Ouganda, qui ambitionne de raffiner désormais sur place une partie de sa production de pétrole, veut rendre opérationnelle, au plus tard en 2017, la première phase de son important projet de raffinerie à cet effet. Le projet porte sur une capacité initiale de 30 000 barils par jour, qui évoluerait suivant le chronogramme établi.
Selon Fred Kabanda, géologue principal au Département d’exploration et de production pétrolière, la première phase « pourra être opérationnelle entre 2016 et 2017, avec l’accroissement de la capacité de production à 60 000 barils deux ans plus tard ».
Pour ce projet, l’Ouganda a fait appel aux groupes français Total et chinois CNOOC comme partenaires stratégiques, en choisissant de détenir la raffinerie à 40%. Le pays dispose d’un grand potentiel pétrolier avec des réserves brutes estimées à 3,5 milliards de barils.