(Agence Ecofin) - En Afrique du Sud, le tribunal du travail a ordonné à la SABC de reprendre quatre journalistes licenciés, il y a une semaine. Ils doivent reprendre le travail sans délai au sein du groupe audiovisuel public. Il s’agit de Foeta Krige, Suna Venter, Jacques Steenkamp et Krivani Pillay. Le tribunal a déclaré leur licenciement « illégal et nul ».
Ils font partie des 8 journalistes mis à la porte de la SABC pour avoir osé critiquer la politique éditoriale du groupe audiovisuel. En effet, les dirigeants ne leur avaient pas pardonné d’avoir exprimé leur désaccord avec la décision de ne plus couvrir les manifestations publiques violentes. Une mesure prise par le directeur des opérations, Hlaudi Motsoeneng.
La SABC ne s’est pas encore prononcée sur la décision du tribunal du travail, ordonnant
le retour immédiat des journalistes au travail. « Nous étudions encore le jugement. Il s’agit d’un long jugement. Nos avocats travaillent dessus », a déclaré le porte-parole de la SABC, Kaizer Kganyago. Trois autres journalistes licenciés seront devant le tribunal du travail, ce jeudi 28 juillet 2016. Il s’agit de Lukhanyo Calata, Busisiwe Ntuli et Thandeka Gqubule.
La SABC a déjà capitulé, une première fois, face aux critiques de sa politique éditoriale. Le groupe audiovisuel a finalement renoncé à interdire la couverture des manifestations publiques violentes en Afrique du Sud. La SABC s’est ainsi conformée à l’injonction faite par l’autorité de régulation des communications.
Assongmo Necdem
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