(Agence Ecofin) - Il y a presque 1 an, l’Algérie a fermé ses frontières aériennes en riposte à la Covid-19. Depuis, c'est l’un des rares pays au monde à n’avoir jamais rouvert son ciel. Avec l’apparition de nouveaux variants, le pays s’isole un peu plus.
L'Algérie « se bunkerise » davantage. Tous les vols de rapatriement seront suspendus entre le 1er et le 31 mars 2021, ont annoncé les autorités en début de semaine.
La raison évoquée de ce durcissement est la mise en place « des mesures de prévention et de sécurité afin d’endiguer la pandémie de Covid-19 et ses nouveaux variants ». Au 24 février, l'Algérie affichait plus de 112 000 cas de contamination pour 77 500 guérisons contre près 2 970 décès.
Cette suspension des vols de rapatriement contribue à davantage isoler l’Algérie. Jusque-là, le pays reste l’un des rares au monde à n’avoir jamais rouvert ses frontières, depuis leur fermeture en mars 2020.
Tout porte à croire que ce nouveau tour de vis sera plus préjudiciable pour l’activité touristique déjà en berne et pour Air Algérie. Depuis presque un an, la compagnie publique algérienne ne survit que grâce à des vols cargo et des vols de rapatriement (et quelques vols domestiques depuis le 6 décembre). A la fin novembre, elle avait déjà perdu près de 40 milliards de dinars (251,7 millions d’euros). Sa cadette Tassili Airlines traverse également une forte période de turbulences, accentuée depuis l'an dernier par la crise sanitaire.
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