(Agence Ecofin) - Le fleuve Gambie, qui coule à travers tout le territoire gambien, constitue l’un des principaux modes de transport du pays. Mais le transport fluvial, encore à l’étape rudimentaire, ne facilite pas l’accessibilité de certaines zones aux centres d’affaires du pays.
Le président gambien Adama Barrow (photo) a ouvert à la circulation, le samedi 9 octobre, plusieurs infrastructures routières, dont une route bitumée de 51 km ainsi que des ponts, dans la région de l'Upper River (URR) située à l’est du pays.
Les ouvrages comprennent l’achèvement de la route « Basse-Fatoto-Koina, qui s'étend de la côte ouest à la région est et longe toute la bande nord et sud du pays, ainsi que le pont et la route reliant Basse à Wulli, […] les routes de liaison de Basse, le pont de Chamoye et Suduwol ».
Lancé en décembre 2018, le projet, qui pour l’ensemble des ouvrages a nécessité un investissement total estimé à 81 millions $, a été entièrement financé par la Chine.
La réalisation des infrastructures s’inscrit dans la dynamique de la mise en œuvre du Plan national de développement du pays, horizon 2018-2021. Elle constitue une solution apportée au problème de mobilité dans cette région dont les populations, pour avoir accès aux services sociaux, doivent traverser des cours d’eau pour atteindre Basses, la capitale administrative.
Selon Luo Wenjun, l'ambassadeur de Chine près la Gambie, la construction des ouvrages « favorisera énormément le flux de personnes, de fret et de service, et fournira une puissante force motrice pour la reprise économique post-pandémique et l'intégration sociale de la Gambie et des régions environnantes. Nous pensons que ce projet jettera une base solide pour le développement futur de la Gambie et des relations Chine-Gambie ».
Henoc Dossa (stagiaire)
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