Mali: les Emirats arabes unis vont fournir 30 véhicules blindés pour renforcer les capacités de l’armée
(Agence Ecofin) - Les Emirats arabes unis (EAU) vont livrer 30 véhicules blindés au gouvernement malien pour le renforcement de ses forces de défense. C’est ce qu’a annoncé la semaine dernière, le docteur Boubou Cissé (photo), Premier ministre malien.
Cette annonce a été faite dans le cadre d’une visite du responsable à Abu Dhabi, la capitale émiratie. Celle-ci vise à renforcer l’appui des EAU en faveur du Mali en proie à une grave crise socio-sécuritaire.
« Ils se sont engagés à nous livrer un don, dans les meilleurs délais, une trentaine de véhicules de type blindé, pour nos forces de défense et de sécurité sur le terrain ; des véhicules de type Cougar. Ils sont très disposés à nous aider techniquement, financièrement à mener à bout ce combat et à gagner cette guerre que nous menons au nom de l’ensemble des pays du monde », a déclaré le Premier ministre au micro de l’ORTM, la télévision malienne.
La nouvelle aide intervient dans un contexte marqué par une recrudescence des attaques djihadistes au Mali et au Sahel, alors que les financements internationaux en faveur d’une action commune contre le phénomène tardent à se concrétiser. Ces dernières semaines, les pays du G5 Sahel ont multiplié les appels à la solidarité, notamment après la mort de 71 soldats nigériens dans une attaque terroriste au Niger et de 13 militaires français lors d’une opération antiterroriste au Mali.
D’après le ministre Boubou Cissé, l’acquisition « d’une centaine de véhicules supplémentaires blindés » est en cours de négociation avec les autorités émiraties pour répondre aux besoins des Forces armées maliennes.
Pour rappel, en juillet dernier, Abu Dhabi avait déjà annoncé un financement de 250 millions $ pour aider le Mali à améliorer sa balance des paiements. D’après les autorités maliennes, plus de la moitié de ce financement a déjà été décaissé.
Moutiou Adjibi Nourou
Lire aussi:
Abidjan, Côte d'Ivoire. Une plateforme de mise en relation entre les entreprises allemandes et leurs homologues de l’Afrique francophone.