(Agence Ecofin) - Longtemps attendue par les opérateurs de téléphonie mobile Tekom et Airtel, l’approbation pour la fusion des deux entreprises a finalement été octroyée par l’Autorité de la concurrence du Kenya (CAK). La fusion a toutefois été conditionnée au respect de plusieurs mesures.
Tout d’abord, la perte d’emploi devra être minimale. La nouvelle société, fruit de la fusion de Telkom et d’Airtel, devra veiller à ce qu'au moins 349 des 674 employés des deux entreprises soient retenus.
« 120 employés par l'entité fusionnée pour une période de deux ans à compter de la date de mise en œuvre de la fusion, 114 employés par Telkom Kenya Limited pour une période de deux ans à compter de la date de mise en œuvre de la fusion fusionnement; et 115 employés devront être absorbés par les partenaires du réseau de l'entité fusionnée », a déclaré le directeur général de la CAK, Wang'ombe Kariuki.
Autre condition fixée, l'entité fusionnée, qui opérera sous le nom Airtel-Telkom, ne pourra pas vendre ou transférer certaines de ses licences d'exploitation et de spectre de fréquences jusqu'à expiration de leur date de validité. Il s’agit de quatre licences de spectre de fréquences et cinq licences d'exploitation, dont une licence d'atterrissage de câbles sous-marins. Une fois expirées, ces ressources reviendront automatiquement au gouvernement kenyan.
Airtel-Telkom, qui est tenue d'honorer tous les contrats gouvernementaux existants, ne sera autorisée à conclure aucun autre accord de vente ou cession au cours des cinq prochaines années.
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