(Agence Ecofin) - La commission anti-corruption et d’éthique (EACC) du Kenya a annoncé, le 28 août 2019, la suspension du projet de fusion engagé par les opérateurs de téléphonie mobile Airtel et Telkom, société détenue à 40 % par l'Etat.
Le porte-parole de l'EACC, Yassin Amaro, a souligné que l’organe public « enquêtait sur des allégations de détournement de fonds publics dans le processus de privatisation, de recapitalisation et de restructuration du bilan de Telkom Kenya Ltd ».
D’après Mugo Kibati (photo), le président directeur général de Telkom, l’enquête en cours « découle d'un rapport parlementaire rédigé il y a plusieurs années, mais l'EACC doit faire son travail et laisser sortir la vérité ».
Mugo Kibati, qui s’est engagé à collaborer avec les enquêteurs, a souligné qu’à sa connaissance aucun responsable de Telkom n’a été l’objet de l’enquête.
Selon Mugo Kibati, l’enquête de l’EACC n’a aucun rapport avec la fusion qu'il souhaite voir se concrétiser avant la fin de l'année et non plus fin août comme indiqué précédemment. Il a demandé à l’EACC de prendre en compte l’impact de la collaboration entre les deux société télécoms sur le marché national, en termes de qualité de service et de création d’emplois.
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