(Agence Ecofin) - Luanda, qui a claqué la porte de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole en décembre dernier, en raison désaccord avec les quotas de production fixés par le cartel, cherche désormais à augmenter sa production quotidienne de brut.
Les investissements dans le secteur pétrolier en Angola devraient atteindre environ 71 milliards de dollars entre 2024 et 2028 contre près de 50 milliards de dollars entre 2019 et 2023, a annoncé le président du conseil d'administration de l'Agence nationale du pétrole, du gaz et des biocarburants (ANPG), Paulino Jerónimo (photo), cité par l’agence de presse officielle LUSA.
« Des investissements de près de 50 milliards de dollars ont été enregistrés dans le secteur pétrolier au cours des cinq dernières années. Durant les cinq prochaines années, des investissements d'environ 71 milliards de dollars (65,6 milliards d'euros) sont prévus, sans compter les investissements dans l’augmentation de la production des gisements existants », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse marquant le 5e anniversaire de l’ANPG. M. Jerónimo a également révélé que 43 nouveaux puits devraient être forés en 2024 contre 37 en 2023.
Il a par ailleurs indiqué que l’Angola produit actuellement 1,1 million de barils par jour, un chiffre qui aurait pu atteindre 1,2 million de barils de pétrole par jour, s'il n'y avait pas des pertes de production quotidiennes de 90 000 barils de pétrole.
L’Angola avait décidé, en décembre dernier, de se retirer de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) sur fond de désaccord avec les quotas de production fixés par le cartel.
L’OPEP avait établi un quota de 1,11 million de barils par jour pour l’Angola, alors que Luanda souhaitait atteindre un objectif de production de 1,18 million de barils par jour.
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