(Agence Ecofin) - Les céréales, huiles, viandes, sucre et produits laitiers sont les denrées alimentaires les plus commercialisées à travers le monde. Avec un tel statut, l’évolution de leur prix est scrutée par les organismes internationaux et par les gouvernements.
La dynamique de hausse des prix alimentaires mondiaux entamée depuis 2020 ne retombe pas. En janvier dernier, l’indice FAO relatif au cours des denrées les plus échangées sur le marché international s’est établi à 135,7 points, soit une progression de 19,5 % d’une année sur l’autre.
Cette situation est notamment le résultat de la flambée des prix au niveau des huiles végétales dont l’indice a atteint son plus haut niveau historique (185,9 points) en raison des restrictions sur l’offre en huile de palme, l’oléagineuse la plus commercialisée dans le monde.
L’Indonésie qui représente le premier producteur et exportateur de la matière première a en effet annoncé le 27 janvier dernier que les industriels devront réserver 20 % des stocks d’huile de palme brute à la satisfaction des besoins nationaux pour enrayer la hausse des prix domestiques de l’huile de cuisine.
A côté des huiles végétales, la FAO indique que toutes les autres catégories de denrées de base (viande, produits laitiers, céréales et sucre) ont aussi connu des hausses en glissement annuel.
Plus globalement, on observe cette augmentation généralisée du cours des denrées alimentaires en janvier alors que le monde se remet d’une année 2021 qui a été la seconde durant laquelle les prix alimentaires ont le plus grimpé après 2011.
Pour certains analystes, cette situation devrait encore fragiliser les pays africains où les dépenses alimentaires des ménages sont déjà plus importantes par rapport à d’autres régions du globe.
Espoir Olodo
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