La RDC et l’Afrique du Sud souhaitent relancer le projet hydroélectrique Inga 3

(Agence Ecofin) - La RDC a longtemps placé ses espoirs dans le potentiel hydroélectrique des chutes d’Inga, pour les besoins en électricité de la région. Le barrage Inga 3 constituerait la première phase de l’ambitieux projet Grand Inga, dont la capacité de production est estimée à 40 GW.

A l’occasion de la visite du président sud-africain Cyril Ramaphosa en RDC le 5 et 6 juillet, les deux pays se sont engagés à relancer le gigantesque projet hydroélectrique Inga 3, dont l’Afrique du Sud espère qu’il contribuera à résoudre sa crise de l’électricité.

« Nous nous sommes à nouveau engagés à relancer le projet Grand Inga », a déclaré le président Cyril Ramaphosa lors d’une conférence de presse conjointe à Kinshasa, soulignant que le projet était mort.

Le projet qui exploitera l’énergie du fleuve Congo, a été retardé à plusieurs reprises par la bureaucratie et les désaccords entre le Congo et ses partenaires. Il a été annoncé avec le soutien de la Banque mondiale et était censé fournir de l’électricité principalement pour l’exportation vers l’Afrique du Sud et pour les mines de l’est du Congo.

Cependant, la Banque mondiale a annulé sa participation en raison de ce qu’elle a appelé des divergences stratégiques. À ce propos, le président du Congo, Felix Tshisekedi, a déclaré qu’il avait eu des discussions avec de nouveaux partenaires potentiels, y compris la Chine et la Banque mondiale, au cours des dernières semaines. « La Banque mondiale est à nouveau désireuse de s’impliquer dans ce projet », a-t-il déclaré aux journalistes.

Selon l’agence Reuters, se basant sur un rapport de la commission bilatérale, l’accord pour le projet devrait être finalisé dans les 18 mois, après quoi les travaux d’ingénierie pourront commencer.

Abdoullah Diop

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