Angola : l’ANPG dévoile un plan pour stabiliser la production d’or noir à court terme
(Agence Ecofin) - Depuis son pic de production de 2 millions b/j atteins en 2008, la production pétrolière de l’Angola n’a cessé de décroître. Ces derniers mois, le pays a multiplié les initiatives pour tenter de la stabiliser.
Belarmino Chitangueleca, le patron de l’Agence nationale du pétrole, du gaz et des biocarburants (ANPG) s’est exprimé jeudi 19 octobre au sujet de la production pétrolière de l’Angola qui a affiché en septembre, un plateau de 1,11 million b/j, faisant du pays le 3ème producteur africain de brut derrière la Libye et le Nigéria.
Le responsable a expliqué que le plan de l’État pour sa production d’or noir, c’est de la maintenir à ce niveau, au moins jusqu’à mars 2024. C’est notamment d’ici cette échéance que les autorités envisagent de rendre publics les soumissionnaires retenus à la suite du cycle d’octroi de licences pétrolières lancé il y a un an.
L’une des alternatives de l’Angola pour réaliser cette ambition dans un contexte de baisse continuelle de sa production pétrolière depuis plusieurs années, consiste à se diversifier dans le gaz. À ce propos, le responsable a laissé entendre qu’une 2ème installation de traitement, de liquéfaction et de regazéification du gaz naturel liquéfié (GNL) verrait le jour.
« Je suis sûr que nous aurons suffisamment de gaz pour justifier l’ajout d’un deuxième train. Nous profiterons de cette opportunité », a déclaré le responsable dans une interview, sans donner toutefois de précisions sur les modalités de mise en œuvre.
On sait néanmoins que le New Gas Consortium (NGC), une coentreprise regroupant Eni (25,6 %), Chevron (31 %), Sonangol (19,8 %), BP (11,8 %) et TotalEnergies (11,8 %), prévoit de lancer d’ici février 2026, le premier projet de production du gaz non associé d’Angola.
Abdel-Latif Boureima
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