(Agence Ecofin) - L’Ouganda cherche à attirer des investisseurs dans l’amont de son secteur pétrolier. Malgré un potentiel intéressant, son dernier cycle d’attribution de licences d’exploration n’a attiré que six compagnies, la faute à l’apparition de la pandémie du coronavirus.
Vendredi, le ministère ougandais du pétrole a rendu publique la liste des sociétés qui ont été présélectionnées pour remporter des intérêts dans les cinq blocs d’exploration pétrolières ouverts au marché en mai 2019. Il s’agit de la française TotalEnergies, de l’australienne DGR Global, de la nigériane PetrolAfrik Energy Resources et de l'entreprise publique ougandaise du pétrole.
Cet appel d’offres qui aurait dû s’achever en novembre 2019, a duré particulièrement plus longtemps car il n’y avait pas de soumissionnaires. Ceci, en raison de l’apparition du coronavirus. Les autorités ont dû prolonger le processus jusqu’en septembre 2020 où seulement six soumissionnaires ont été enregistrés. Robert Kasande, Secrétaire permanent au ministère de l’Energie, avait alors annoncé une nouvelle prolongation « pour une date ultérieure » qui n’a pas été communiquée.
Les nouveaux blocs sont situés le long de la frontière avec le Congo, plus précisément dans le bassin d’Albertine Graben où les réserves prouvées actuelles sont logées. Ils couvrent ensemble une superficie de 4928 km2. Le ministère a déclaré que des découvertes avaient déjà été faites sur certains de ces blocs.
Les entreprises présélectionnées vont maintenant participer à une phase finale, qui consiste à négocier des accords de partage de la production.
La production de pétrole en Ouganda devrait ainsi démarrer d’ici les deux prochaines années.
Olivier de Souza
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