(Agence Ecofin) - L’Ouganda annonce avoir du mal à attirer de nouveaux candidats pour le second cycle d’octroi de licences pétrolières situées dans le bassin d’Albertine Graben. Cela serait dû aux effets négatifs de la Covid-19. Néanmoins le pays a décidé de prolonger l’offre jusqu’à une date ultérieure.
La deuxième prolongation de l’appel d’offres, relatif à l’octroi de 5 blocs pétroliers du bassin Albertine Graben en Ouganda, a expiré le 30 septembre dernier sans nouvelles manifestations d’intérêt de la part des compagnies pétrolières. « Nous avons reçu six demandes au total, ce sont celles que nous allons évaluer », a déclaré Robert Kasande, Secrétaire permanent au ministère de l’Energie.
Selon les autorités ougandaises, ce faible intérêt des entreprises serait dû à l’impact de la Covid-19 qui a réduit l’activité économique mondiale, restreint les voyages aériens et entraîné l’effondrement des prix du pétrole brut.
Afin de trouver une parade à cette quasi-absence de soumissionnaires pour l’octroi des 5 blocs pétroliers, le ministère de l’Energie du pays compte prolonger le délai de dépôt des dossiers jusqu’à une date ultérieure.
En outre, selon le cabinet de recherche pétrolière Rystad Energy, les activités en amont dans le secteur pétrolier ont drastiquement diminué, faisant chuter le nombre de puits forés dans le monde de 71 946 en 2019, à 55 350 en 2020.
Pour l’Ouganda et d’autres pays qui espèrent démarrer une activité en amont, en particulier des forages d’exploration de pétrole, ces prévisions de Rystad Energy confirment les craintes, avec un déclin des forages qui devrait se poursuivre jusqu’en 2025.
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