(Agence Ecofin) - Le café kenyan est mondialement réputé pour sa qualité. Malgré les nombreux défis auxquels la filière est confrontée dont la volatilité des prix, le changement climatique et le coût élevé de la production entre autres, l’heure est à l’embellie au niveau de l’appareil productif.
Au Kenya la production de café s’est établie à 51 583 tonnes au terme de la campagne 2022. C’est ce qu’a révélé Enos Akuma, directeur par intérim du Directoire du café qui se confiait à l’agence de presse kenyane (KNA) le lundi 12 décembre.
Ce volume affiche une augmentation de 51,7 % par rapport au stock de 34 000 tonnes de fèves récolté un an plus tôt. Selon le responsable, ce résultat positif est principalement attribuable à la mise en œuvre par l’exécutif de certaines politiques dans le secteur.
Il s’agit principalement de la mise en place d’un fonds de roulement renouvelable de 26,7 millions $ créé en 2020 et des programmes de subvention des engrais à hauteur de 40 % qui ont attiré les agriculteurs qui avaient autrefois abandonné la culture. « Ces programmes ont permis aux agriculteurs de consacrer plus de ressources au café et nous avons vu la production augmenter », explique M. Akuma.
A cela s’ajoute la multiplication des partenariats publics privés visant à rendre accessibles et disponibles les intrants (engrais et semences) pour les petites exploitations agricoles, mais aussi à favoriser leur accès aux marchés d’écoulement.
Le Kenya est le 4ème producteur de café en Afrique de l’Est derrière l’Ethiopie, l’Ouganda et la Tanzanie.
Stéphanas Assocle (Stagiaire)
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