(Agence Ecofin) - Au Kenya, la conformité aux exigences phytosanitaires est un véritable défi pour la filière horticole notamment sur le marché européen. Alors que le pays a fait face ces dernières années à plusieurs perturbations des envois, le digital pourrait soutenir la croissance de la filière à l’export.
Le Kenya et les Pays-Bas ont adopté un système de certification phytosanitaire électronique pour le commerce de produits horticoles en remplacement du système de documentation papier qui était employé précédemment. C’est ce qu’indique le quotidien local BusinessDailyAfrica.
L’initiative s’inscrit dans le cadre d’un projet mis en œuvre conjointement par le Service d’inspection phytosanitaire kenyan (KEPHIS) et l’Autorité néerlandaise de sécurité alimentaire et des consommateurs.
Selon Theophilus Mutui, directeur général du KEPHIS, cette nouvelle procédure permettra de réduire considérablement les retards dans la soumission des documents aux pays importateurs et d’améliorer l’efficacité des opérations de débarquement des marchandises.
« Nous avons connu des situations où les produits arrivent dans les pays importateurs sans qu’il y ait de documents pour le dédouanement. Nous ne pouvons pas être compétitifs lorsque nos marchandises n’arrivent pas sur le marché à temps », explique le responsable.
Le Kenya devient ainsi le premier pays d’Afrique à mettre en œuvre un système de certification phytosanitaire électronique pour ses expéditions vers l’Europe, son principal marché pour les produits horticoles.
L’Union européenne (UE) absorbe chaque année environ 45 % des expéditions de la filière kenyane qui passe principalement par le port de Rotterdam.
Stéphanas Assocle (Stagiaire)
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