Algérie : depuis son lieu de convalescence en Allemagne, le président Tebboune tente de rassurer sur son état de santé

(Agence Ecofin) - Alors que son absence prolongée de l’Algérie pour cause de maladie commençait à susciter des inquiétudes, le président Abdelmadjid Tebboune a assuré dimanche être en voie de guérison et qu’il suivait parfaitement l’évolution du pays.

Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune (photo), a fait sa première apparition publique depuis son hospitalisation fin octobre, après avoir été testé positif à la Covid-19.

A travers un message diffusé, dimanche 13 décembre, depuis son lieu de convalescence en Allemagne, Abdelmadjid Tebboune a tenté de rassurer sur son état de santé et affirmé toujours suivre attentivement la situation du pays.

« Il y a près de deux mois, j'ai été transféré en urgence à l'étranger après ma contamination au coronavirus. Aujourd'hui, Dieu merci, et grâce à nos médecins de l'hôpital central de l'armée et aux médecins allemands, je suis en voie de guérison et cette période de convalescence pourrait prendre encore une à trois semaines nécessaires pour que je reprenne mes forces », a-t-il déclaré dans une vidéo diffusée à la télévision publique et publiée sur son compte officiel Twitter.

الحمد لله على العافية بعد الابتلاء، شفى الله المصابين ورحم المتوفين و واسى ذويهم. موعدنا قريب على أرض الوطن، لنواصل بناء الجزائر الجديدة. ستبقى الجزائر دوما واقفة بشعبها العظيم، و جيشها الباسل، سليل جيش التحرير الوطني، ومؤسسات الدولة. pic.twitter.com/gyLES1XgtL

— عبدالمجيد تبون - Abdelmadjid Tebboune (@TebbouneAmadjid) December 13, 2020

Relevant que sa présence hors du pays « ne signifie pas l’oublier », le président a assuré qu’il « suit quotidiennement, heure par heure, tous les événements qui se déroulent dans le pays, donnant, au besoin, instructions à la Présidence ».

L’absence prolongée d’Abdelmadjid Tebboune – qui dure depuis presque deux mois – avait fini par susciter quelques inquiétudes quant à une possible crise institutionnelle en Algérie.

Le 1^er novembre dernier, les Algériens ont largement boudé le référendum constitutionnel qui était officiellement censé jeter les bases d’une « Algérie nouvelle »

La Constitution adoptée, malgré un taux d’abstention record de 76%, n’a toujours pas encore été signée par le président algérien, car il doit être sur le sol algérien pour le faire. Il a également jusqu'au 31 décembre pour faire approuver le budget 2021.

Borgia Kobri

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