(Agence Ecofin) - Nzioka Waita (photo), un responsable de la présidence kenyane, a annoncé à la presse que le pays commencera à exporter en juillet 2017, 2 000 b/j de pétrole brut provenant du bassin du Lokichar « par route et rail en attendant l'achèvement de l'oléoduc en 2022 ».
Le responsable a également réitéré la volonté de l’Etat kenyan de faire de la population le principal bénéficiaire des revenus tirés du pétrole. Toutefois, il a mis l’accent sur le manque de cadres suffisamment compétents pour assurer certaines prestations d’ordre technique dans l’industrie locale. Pour y remédier, un accent particulier sera mis sur la formation. « Nous voulons nous assurer que les 160 écoles techniques professionnelles au Kenya produisent des techniciens qui peuvent augmenter le nombre d'experts locaux dans le secteur pétrolier », a-t-il expliqué.
Toujours dans l’optique de faire bénéficier les entités locales des revenus générés par ces exportations, Nzioka Waita a affirmé, pour conclure son intervention, que « le gouvernement est déterminé à investir dans l'augmentation des réserves stratégiques de pétrole, ainsi qu’à créer un cadre politique pour permettre à notre secteur privé d'y être impliqué ».
La première découverte de pétrole au Kenya a été faite en mars 2012 et regorge d’un potentiel de 766 millions de barils de brut récupérables dont l’exploitation démarrera au second trimestre de l’année prochaine.
Olivier de Souza