(Agence Ecofin) - D’après la Planters Reform Association (PRA), le nouveau gouvernement mauricien doit se pencher sur le problème des terres arables abandonnées afin de donner un nouveau souffle à la production sucrière de l’île. «Le nouveau gouvernement doit prendre des mesures pour stopper l’érosion des petits planteurs» a déclaré Salil Roy qui préside cette association.
Outre l’abandon des terres qui a touché environ 11 500 hectares depuis 2008, le secteur sucrier est aussi confronté au faible prix de vente de la bagasse, souligne la PRA qui indique également que des actions dans le sens d’une hausse de ces prix ainsi que de la recherche de nouveaux marchés pour les sucres spéciaux seraient bienvenues.
Insistant sur l’importance, tant économique qu’historique, de la production sucrière pour l’île Maurice, Salil Roy a tenu à rappeler : «Ce secteur a quand même été l’épine dorsale de notre économie.»
Maurice vient de sortir de négociations tendues entre le patronat et l’association des travailleurs du secteur sucrier pour une revalorisation salariale de ces derniers.
Aaron Akinocho
Meknès, Maroc.