(Agence Ecofin) - Le géant pétrolier algérien Sonatrach a décidé de rapatrier ses employés de Libye, rapporte l’AFP le 20 mai, citant une source ministérielle algérienne.
«Il s'agit d'une mesure préventive qui ne découle d'aucune menace», a précisé cette source cinq jours après la décision de l'Algérie de fermer son ambassade et son consulat général à Tripoli suite à une menace visant ses diplomates.
Le groupe Sonatrach compte une cinquantaine de salariés, principalement des ingénieurs, qui travaillent sur deux sites en Libye.
Le 16 mai, le ministère des Affaires étrangères avait annoncé dans un communiqué la fermeture par l'Algérie de son ambassade et son consulat général à Tripoli en raison d'une menace réelle et imminente visant ses diplomates. Des attaques contre des ambassades étrangères et de nombreux enlèvements de diplomates ont eu lieu depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en octobre 2011.
L'offensive lancée par le général Khelifa Haftar contre les milices islamistes armées de l'est libyen prend la tournure d'une véritable guerre civile. Ce général dissident qui agit sans l’aval des autorités vient de bénéficier du ralliement de plusieurs unités de l’armée libyenne.
Sonatrach avait annoncé en mai 2010 avoir réalisé, en partenariat avec la compagnie libyenne NOC (National Oil Corporation) une deuxième découverte de pétrole dans le bassin de Ghadamès, près des frontières algéro-libyennes.
Palais du Pharo, Marseille, France - Explorer, Investir, Réussir.