Maroc : l’ANRAC veut attirer des investissements étrangers dans l’industrie du cannabis légal

(Agence Ecofin) - Au Maroc, la culture de cannabis légal est en pleine expansion. Si pour l’heure les investissements locaux tirent la dynamique au niveau de la production et de la transformation, les autorités de la filière cherchent à susciter aussi l’engouement chez les acteurs étrangers.  

Au Maroc, l’Agence nationale de réglementation des activités relatives au cannabis (ANRAC) prépare une campagne pour inciter les opérateurs étrangers à investir dans l’industrie locale.  

Le régulateur prévoit à cet effet de mener des missions commerciales lors de 3 grands événements dédiés à la filière à l’étranger en 2024, selon les informations relayées par le quotidien local Le Matin, le lundi 6 mai. 

Il s’agit notamment du salon « Cannabis Europa », qui se déroulera à Londres les 25 et 26 juin, « Montréal Cannabis Expos » qui aura lieu les 18 et 19 septembre au Québec et « Cannafest » qui se tiendra du 1ᵉʳ au 3 novembre à Prague en République tchèque. 

« Lors des missions programmées dans le cadre de ces événements, l’ANRAC a l’intention de promouvoir le secteur en mettant en avant les atouts et le potentiel de l’offre marocaine », précise la même source.

Au Maroc, la première récolte de cannabis légal s’est établie à 294 tonnes à partir d’une superficie de 277 hectares en 2023. Selon les autorités, cette première expérience a davantage suscité l’intérêt des opérateurs locaux. 

L’ANRAC a ainsi révélé le 25 avril dernier avoir accordé des autorisations pour la culture et la production de cannabis couvrant une superficie totale de 2552 hectares, soit 9 fois plus que la surface qui y était consacrée, l’année dernière. 

Sur le plan de la transformation, le royaume chérifien abrite actuellement 2 usines de transformation opérationnelle et 2 autres sont en cours d’installation.

Stéphanas Assocle