(Agence Ecofin) - « Twitter, YouTube et Facebook sont des sociétés internationales crées pour faire du profit. Twitter est parallèlement aussi un évadé fiscal. Nous allons nous occuper de cela », a dit le Premier ministre de Turquie, Recep Tayyip Erdogan, dans des propos retransmis à la télévision.
En Turquie, le blocage de Twitter a été levé le 3 avril dernier, sur décision de la Cour constitutionnelle. Le Premier ministre avait ordonné l’interdiction de l’accès au réseau social, le 20 mars. C’était la suite de la diffusion sur Twitter de plusieurs enregistrements téléphoniques mettant en lumière son implication dans un vaste scandale de corruption.
Recep Tayyip Erdogan a critiqué l'arrêt de la Cour constitutionnelle ordonnant le déblocage de Twitter. « Nous avons suivi le jugement, mais je le redis, je ne le respecte pas », a-t-il dit. Le Premier ministre estime que la plus haute juridiction « prend la défense du droit commercial des sociétés internationales, au lieu de prendre la défense de son propre pays ».
En Turquie, YouTube demeure bloqué bien qu’un tribunal d’Ankara ait invalidé la mesure de l’autorité turque des télécommunications.
Lire aussi
14/04/2014 - Condamné par la justice, le gouvernement turc maintient le blocage de YouTube
28/03/2014 - Le gouvernement turc bloque YouTube, une semaine après Twitter
27/03/2014 - En censurant Twitter, Recep Erdogan a obtenu l’effet exactement inverse
Palais du Pharo, Marseille, France - Explorer, Investir, Réussir.