(Agence Ecofin) - En Algérie, il fallait des éclairages du ministre de la Communication pour rassurer les photographes de presse. Beaucoup parmi eux n’ayant pas été retenus pour l’obtention de la carte nationale du journaliste professionnel. Interrogés à ce sujet, le ministre Hamid Grine a répondu qu’« il y a eu peut-être une mauvaise interprétation des textes » par la commission chargée de délivrer le fameux document.
« J'ai donné instruction de valider les dossiers des photographes pour peu qu'il y ait la preuve qu'ils travaillent dans un journal », a dit le ministre de la Communication. Il a noté que les revendications étaient le signe de l’engouement suscité par l’établissement des cartes nationales du journaliste professionnel ; ce document par lequel le vrai professionnel devrait désormais se distinguer des autres. Les 10 premières cartes viennent d’ailleurs d’être distribuées.
Hamid Grine a donné ces éclairages à l’occasion d’une cérémonie en l’honneur des photographes pionniers d’Algérie. Une cérémonie inscrite dans les activités de la journée nationale de la liberté de la presse, commémorée le 22 octobre. Un hommage a été rendu à plusieurs photographes de presse du pays : Ali Hefied, Noureddine Ziani, El Hadj Salah Bouslah, Ramdane Bensafa, Adda Bendhiba, Amrouche Mahrez et Benchaouche Ayoub. Les professionnels morts n’ont pas été oubliés, notamment les victimes du terrorisme au cours des années 90. Les vivants ont surtout appelé les responsables de presse à « ne pas considérer les photographes de presse comme étant le parent pauvre de la profession de journaliste ».
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