(Agence Ecofin) - En Algérie, le ministre de la Communication annonce la nomination imminente des 9 membres de l’Autorité de régulation de l’audiovisuel (Arav). Hamid Grine (photo) assure qu’il reviendra à cet organe de régulation de trancher le cas des chaînes de télévision privées non agréées. Il est question d’appliquer les instructions du Premier ministre qui, le 23 mai dernier, avait annoncé la fermeture des médias évoluant en marge de la réglementation.
« L’Autorité de régulation sera installée incessamment et c’est cette autorité qui aura la charge de le faire. Maintenant, l’autorité de régulation va séparer le bon grain de l’ivraie », a expliqué le ministre de la Communication, Hamid Grine. Il ajoute, qu’en l’absence d’une autorégulation du secteur audiovisuel, il revient au gouvernement d’agir pour mettre fin au désordre ambiant.
Une soixante de chaînes Tv privées sont reçues en Algérie avec le statut de « chaîne de droit étranger ». Seules 5 sont agréées par les autorités. Les autres bénéficient de la tolérance. Pourtant, ce sont davantage les contenus de ces médias qui inquiètent le plus les dirigeants algériens. « Les chaînes qui posent un gros problème sont celles qui font dans le prosélytisme (…), ce sont celles-ci qui sont visées », indique le ministre de la Communication.
Pour les autres chaînes non agréées, Hamid Grine dit qu’il sera possible de trouver un terrain d’entente à travers un cahier des charges. « Quand ça ne touche pas les fondamentaux de la République, on peut toujours s’arranger », explique-t-il.
En attendant, l’Autorité de régulation doit être reconstituée depuis la démission de son précédent président en janvier dernier. Miloud Chorfi est devenu sénateur. Il revient au chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika, de nommer un nouveau président de l’Arav.
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