(Agence Ecofin) - Les lois limitent de plus en plus la publicité des produits alcoolisés au Kenya, en Afrique du Sud, en Zambie ou au Botswana. Une entreprise brassicole comme Sechaba Breweries est prospère, mais elle devrait être touchée par les restrictions publicitaires sur ses produits.
« Je pense que le Botswana est un cas particulier. Le gouvernement a régulièrement et constamment intensifié les prélèvements fiscaux sur l'alcool, empêchant ainsi les vendeurs d’annoncer sur leurs produits », constate Christopher Blaine, analyste chez African Alliance Securities, une agence qui conseille les entreprises et leur fournit des données stratégiques.
Le gouvernement kenyan s’est engagé dans la même logique en prélevant davantage sur Senator Keg, une bière brassée par Kenya Breweries. Idem en Zambie. Mais la publicité sur l’alcool n’est pas autant traquée dans ces deux pays qu’au Botswana et en Afrique du Sud.
Au Botswana, la fiscalité est passée de 30% à 50%. Christopher Blaine prévient qu’à cause des restrictions sur la publicité, il est difficile pour une nouvelle marque de s’installer, car elle doit faire la publicité pour gagner les consommateurs.
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