(Agence Ecofin) - L’Algérie presse service (Aps) a annoncé que le ministre de la Communication, Abdelkader Messahel, veut faire réviser la législation sur le statut du correspondant de presse, afin d’arrimer celle-ci à la loi organique 12-05 du 12 janvier 2012 relative à l’information en Algérie.
Le ministre a exposé sur le sujet devant l’Assemblée populaire nationale (Apn). Il propose notamment que l’amendement du texte en question soit imposé aux organes de presse, en prévoyant même des sanctions en cas de violation.
En Algérie, l’activité journalistique permet jusqu’ici une flexibilité dans la relation contractuelle entre le journaliste et son employeur. Cette relation est fonction de la nature de la contribution du journaliste. Sont concernés à la fois les journalistes professionnels et les correspondants de presse exerçant à la pige ou en vertu d’un contrat. Pourtant, les seconds n’ont pas droit au même type de contrat que les seconds.
L’article 74 de la loi organique 12-05 du 12 janvier 2012 reconnaît le correspondant permanent. L’article 80 précise que celui-ci fait partie des journalistes professionnels, faisant de fait obligation aux entreprises de presse d’établir un contrat de travail écrit fixant les droits et les devoirs de chaque partie.
Le texte permet ainsi de distinguer nettement le journaliste professionnel qui pratique un métier régulier et en tire l’essentiel de ses revenus, et le correspondant qui exerce le journalisme de manière subsidiaire.
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