(Agence Ecofin) - En Afrique du Sud, une manifestation a eu lieu le 17 décembre dernier, devant le siège du quotidien Cape Times. Une initiative qui rentre dans la campagne « Right2Know » qui conteste la destitution de la journaliste Alide Dasnois de la rédaction en chef du journal.
La manifestation a réuni une cinquantaine de professionnels des médias, des membres du parti politique Agang SA et des curieux parmi lesquels des enfants. Les manifestants portaient des pancartes sur lesquelles les messages rappelaient que le Cape Times n’est pas le journal du gouvernement et demandaient qu’Alide Dasnois soient rétablie dans ses fonctions.
Les manifestants ont dû faire face à un autre groupe soutenant la destitution d’Alide Dasnois et le licenciement des journalistes racistes.
« Il y a une campagne d’intoxication », selon Iqbal Surve, le dg de l’Independent News and Media Sa, l’entreprise éditrice du Cape Times, elle-même filiale du consortium Sekunjalo. Il a finalement abandonné les poursuites judiciaires, pour saisir le Médiateur de presse d’une plainte contre le Sunday Times et le Cape Times, son propre journal qui avait dénoncé l’attribution d’un marché au consortium Sekunjalo.
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