Le Maroc propose à l’Espagne de l’aider à sortir de la crise économique
(Agence Ecofin) - Nizar Baraka a proposé à l’Espagne, plongée dans une crise économique depuis 5 ans, de l’aider à relancer sa machine économique en orientatant davantage ses entreprises vers le Maroc qui jouit « d’une stabilité et un potentiel de croissance élevé »
Pour ce faire le ministre des Finances marocain propose aux 800 PME ibériques présentes au Maroc d’y accentuer leurs investissements notamment dans le secteur des énergies renouvelables où l’Espagne dispose d’une forte expertise. Nizar Baraka invite également les entreprises espagnoles à s’intégrer davantage dans la chaine de valeur des firmes internationales présentes au Maroc (Renault, Bombardier….).
Le Maroc est la première destination des investissements espagnols en Afrique et l'Espagne est devenue le principal fournisseur du Maroc après la France avec plus de 5,3 milliards € d’exportations en 2012.
En plus du développement du volet économique entre les deux pays, Alberto José Navarro Gonzalez, ambassadeur d’Espagne au Maroc dans une interview à L’Economiste a insiste pour fluidifier les échanges et rencontres entre décideurs des deux Royaumes par la facilitation des visas : « nous travaillons sur la facilitation des visas... On s’oriente vers la suppression des visas pour les passeports de service, des députés, des gouverneurs. Il s’agira aussi de donner des visas de longue durée pour certaines catégories comme les présidents des universités, les directeurs d’hôpitaux… Pour les entrepreneurs, nous sommes en train de voir comment nous allons mettre cela en place avec la CGEM ou les Chambres de commerce… »
Sur le même sujet
11/02/2013 - Coface expose son appréciation du « risque Maroc »
08/10/2012 - L’Espagne passe, devant la France, premier partenaire commercial du Maroc
06/07/2012 - Le premier ministre portugais demande aux jeunes d’immigrer en Afrique
22/10/2011 - La riche Algérie au secours du Portugal en crise
Abidjan, Côte d'Ivoire. Une plateforme de mise en relation entre les entreprises allemandes et leurs homologues de l’Afrique francophone.