(Agence Ecofin) - Le religieux modéré Hassan Rohani a été élu dès le premier tour président de l’Iran. Il succède à Mahmoud Ahmadinejad et met un bémol à la ligne dure qui a prévalu durant ces 8 dernières années à Téhéran. La rue a fêté cette victoire et les partisans d’un Iran plus ouvert et moins vindicatif ont exulté.
Même si Ali Khamenei reste le « Guide Suprême » et conserve le dernier mot sur les dossiers stratégiques comme le nucléaire ou les affaires étrangères, cette élection au premier tour, cette victoire sans ambigüité, offre incontestablement une légitimité et une autorité à Hassan Rohani qui déclarait durant sa campagne à propos du nucléaire : « Mon gouvernement ne sera pas un gouvernement de compromis et de reddition mais nous ne serons pas non plus aventuriers ».
Plus encore que sur les enjeux internationaux, c’est sur le redressement économique que le peuple iranien fonde ses espoirs. L’économie de l’Iran est à genoux. Le chômage explose, l’inflation dépasse les 30% et la monnaie nationale a perdu 70% de sa valeur.
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