(Agence Ecofin) - D'après Reuters, l’Etat marocain conditionne le rachat des 53% de part de Vivendi dans Maroc Télécom par l’association d' Etisalat avec un investisseur local.
Ainsi, le Maroc aura toujours un fort pouvoir décisionnaire au sein du conseil d’administration de l’opérateur historique. À travers cette nouvelle exigence de l’Etat marocain qui détient 30% de l’opérateur, Reuters indique que les négociations ont encore connu un ralentissement. Celles-ci avaient déjà connu un frein avec l’entrée d’Orange dans la compétition pour faire grimper les enchères.
Dans l’hypothèse évoquée, l’opérateur Emirati garderait la participation majoritaire et ne verrait pas ses avantages menacés. La source de Reuters évoque déjà la Caisse de Dépôts et de Gestion (CDG) comme le potentiel associé marocain d’Etisalat. Cette entreprise qui entretient des relations étroite avec l’Etat, semble être le candidat le mieux indiqué.
Toutefois, un problème demeure si la CDG est retenue car, à travers Fipar Holding, CDG est déjà actionnaire (17,4%) de Méditel, concurrent direct de Maroc Télécom.
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