Agence Ecofin TikTok Agence Ecofin Youtube Agence WhatsApp
Ecofin Telecom
Agence Ecofin
Yaoundé - Cotonou - Lomé - Dakar - Abidjan - Libreville - Genève

Vente de Tigo Sénégal : Millicom rétablit les faits

  • Date de création: 06 novembre 2017 16:13

(TIGO SENEGAL ) - Suite au communiqué de Wari paru le 3 novembre 2017 qui énonce des faits erronés et des informations mensongères, Millicom se doit de rétablir la vérité dans un souci d’honnêteté et de transparence vis-à-vis du public sénégalais.

Millicom rappelle qu’elle est une entreprise cotée en bourse qui opère selon les normes les plus élevées de transparence et d'éthique et qui agit toujours dans un cadre strictement légal. Toutes les actions menées par Millicom dans le cadre de la vente de Tigo Sénégal sont en conformité avec la loi et l’ensemble des clauses du contrat de cession.

Il est fort regrettable que Wari continue de diffuser des informations fausses qui portent préjudice à l’image du secteur privé au Sénégal ainsi qu’à l’image du Sénégal auprès de la communauté internationale des affaires. En outre, il n’est certainement pas bénéfique pour l'une ou l'autre des parties de débattre publiquement de cette affaire et nous invitons Wari à agir de manière responsable et à cesser de le faire dans l'intérêt de toutes les parties.

Millicom rappelle que :

  • Le 2 février 2017, le groupe Millicom a signé un contrat de cession indirecte de Sentel GSM SA (opérant sous la marque Tigo) au Groupe Wari. Le contrat du 2 février 2017 n’a pas transféré à Wari SA la propriété indirecte des actions de la société Sentel GSM SA. Il prévoyait uniquement que le processus de vente se poursuivrait si plusieurs conditions étaient remplies. Or, la condition de financement n’a pas été remplie.

En effet, étant donné qu’à la date de signature du contrat de cession Wari ne disposait pas du financement nécessaire pour réaliser cette acquisition et que Millicom avait des inquiétudes quant à la capacité de financement de Wari, il a été expressément et librement convenu entre les parties que si Wari n’apportait pas au plus tard au 2 juin (soit 4 mois après la signature du contrat) la preuve du financement pour l’achat des actions, Millicom aurait le droit de résilier le contrat de cession avec effet immédiat par simple notification écrite à Wari. Le contrat prévoyait que dans une telle hypothèse, Millicom serait libre de céder Sentel GSM SA à un autre acquéreur et que Wari s’interdisait expressément d’empêcher une telle cession. Enfin, les parties ont convenu que tout contentieux entre elles devait être résolu par voie d’arbitrage international à Paris, sous les auspices de la Chambre de Commerce Internationale.

  • Le 2 juin 2017, Wari n’a pas apporté la preuve du financement comme prévu par le contrat de cession. Alors qu’aucun échéancier de financement certain et imminent n’était disponible de la part de Wari, Millicom a décidé d’accorder plus de temps à Wari pour tenter d’obtenir le financement et a même proposé d’assister Wari dans ses démarches auprès des banques. En dépit de la bonne volonté de Millicom d’accorder plus de temps à Wari pour obtenir le financement nécessaire, Wari n’a pu apporter la preuve du financement pour l’achat des actions.

  • Le 28 juillet 2017, en l’absence de progrès notables depuis le 2 juin, et après de multiples relances, Millicom a exercé son droit de résiliation prévu au contrat et a notifié à Wari la résiliation irrévocable du contrat de cession, conformément aux termes prévus par ce dernier. A la date du 28 juillet 2017, soit 2 mois après la date butoir et 6 mois après la signature de l'accord de vente, Wari n’ayant toujours pas apporté la preuve du financement requis, la résiliation de la transaction par Millicom a été notifiée dans le strict respect des termes du contrat de cession signé entre les deux parties.

  • Le 31 juillet 2017, en conformité avec ses obligations en tant qu’entreprise cotée en bourse, le groupe Millicom a annoncé par voie de communiqué de presse publié dans les médias internationaux et au Sénégal qu’il avait exercé son droit de résilier le contrat de cession de sa filiale Tigo au Sénégal au Groupe Wari. Parallèlement, le Groupe Millicom a également annoncé la signature d’un accord pour la cession de Tigo au Sénégal à un consortium composé de NJJ, Sofima (véhicule d’investissement en télécommunications du Groupe Axian) et du Groupe Teyliom. Le consortium est composé d’experts des télécoms reconnus sur la scène internationale. Le Groupe Teyliom, fondé par M. Yérim Sow est un investisseur de référence au Sénégal et sur le continent Africain avec un groupe aujourd’hui leader en Afrique de l’Ouest sur les secteurs des télécoms, de la finance, de l’énergie et du bâtiment. Aux côtés deTeyliom,, NJJ et Axian, deux groupes de référence mondiale qui ont révolutionné le marché des télécoms en Europe, à Madagascar, à la Réunion et à Mayotte, et aux Comores.

Le consortium propose un vrai projet technologique et économique d’envergure qui favorisera la poursuite du développement de Tigo au Sénégal dans les années à venir avec notamment des investissements majeurs dans les infrastructures techniques, le développement d’expertises locales, des offres innovantes au service de ses clients actuels et futurs, en vue de contribuer à l’inclusion numérique et sociale au Sénégal.

Le contrat de cession de Tigo Sénégal signé le 2 février 2017 avec Wari a donc été valablement et irrévocablement résilié le 28 juillet 2017. La transaction et les relations commerciales entre Millicom et Wari sont bel et bien terminées et toutes les actions intentées par Wari depuis lors constituent une grave entrave au processus de vente auprès du consortium, et sont en complète violation avec les engagements que Wari a pourtant expressément pris à l’égard de Millicom, notamment celui de ne pas intenter d’action visant à bloquer la vente de Tigo Sénégal à un autre acheteur dans le cas où Millicom exerçait son droit de résiliation prévu au contrat du 2 février 2017.

Par ailleurs, Millicom tient à préciser les éléments suivants :

  • Le consortium, contrairement à Wari, a pour sa part, apporté un financement ferme et certain dès la signature du contrat de cession avec Millicom.

  • En tant qu’entreprise cotée en bourse, Millicom a bien informé toutes les parties prenantes par voie de communiqué de presse de la résiliation de la transaction avec Wari. Millicom a également informé verbalement et par écrit les autorités sénégalaises.

  • Le 21 septembre 2017, conformément au contrat de cession, Millicom a remboursé à Wari la caution de US$ 10 millions qu’elle avait payée. Le remboursement de la caution a été accepté par Wari, ce qui constitue une autre preuve de l’acceptation par Wari de la résiliation de l’opération.

  • La décision de résilier le contrat de cession a été prise dans l’intérêt de Tigo Sénégal et des consommateurs sénégalais, afin d’assurer une continuité de l’activité de Tigo Sénégal avec un partenaire sûr, crédible et capable de tenir ses engagements.

  • Le décret du 1er août 2017 sur lequel Wari fonde son communiqué et ses actions a en réalité été pris en réponse à une demande antérieure d’approbation du contrat de cession avec Wari, qui a été entre-temps valablement résilié, comme expliqué plus haut. Par conséquent, le décret du 1er août 2017 est sans effet, et Millicom travaille avec le gouvernement afin de clarifier la situation, vu les manœuvres de mauvaise foi de Wari pour tenter de présenter ce décret de manière trompeuse.

Les manœuvres de Wari et notamment l’assignation en justice qu’elle a notifiée devant la justice sénégalaise constituent une violation flagrante des engagements que cette dernière a pris à l’égard de Millicom, et le communiqué de Wari ignore ou travestit les faits et les termes du contrat passé entre les parties. Millicom continuera de se défendre et de protéger ses intérêts, et ceux de Tigo Sénégal, avec la plus grande détermination, par toutes les voies de droit à sa disposition.

Millicom a déposé une demande d'arbitrage contre Wari auprès de la Chambre de Commerce Internationale à Paris, conformément aux termes du contrat de cession. Millicom précise à cet égard que cette demande d’arbitrage n’a aucune incidence sur la poursuite du processus de vente au consortium. 

A propos de Millicom

Millicom est l'un des principaux fournisseurs de services câblés et mobiles dédiés aux marchés émergents d'Amérique latine et d'Afrique. Millicom donne le ton lorsqu'il s'agit de fournir des services à haut débit et des services numériques innovants à haute vitesse à travers sa marque principale, Tigo. Millicom emploie environ 18 000 personnes et fournis des services mobiles à plus de 57 millions de clients, avec plus de 8,1 millions de foyers câblés. Fondée en 1990, Millicom International Cellular SA a son siège à Luxembourg et est cotée au NASDAQ OMX Stockholm sous le symbole MIC. En 2016, Millicom a réalisé un chiffre d'affaires de 6,25 milliards de dollars et un EBITDA de 2,17 milliards de dollars.

03617 ecofin tel logo1       03617 ecofin tel logo2



 
GESTION PUBLIQUE

Au Togo, les résultats provisoires des législatives placent "Unir", le parti au pouvoir largement en tête

Top 5 des infos marquantes de la semaine dans l’actualité africaine de la gestion publique

Les syndicats nigérians appellent le gouvernement à appliquer le nouveau salaire minimum d’ici fin mai

Le traitement contre le palu, gratuit en Côte d'Ivoire : le point santé hebdomadaire

 
FINANCE

La BCEAO va racheter 77 milliards FCFA de titres publics du Niger

Cofina CI : déjà 2,2 millions $ de prêts octroyés au secteur agricole dans le cadre de l’accord avec la BEI

BGFIBank : un dividende généreux proposé aux actionnaires pour 2023

Co-op Bank Kenya : un prêt de 25 millions $ de l’allemand DEG pour des entreprises gérées par des femmes

 
AGRO

Le gouvernement sénégalais augmente la subvention aux intrants agricoles à 197 millions $ en 2024/2025

Tanzanie : la récolte d’anacarde a atteint 305 000 tonnes en 2023/2024, son plus haut niveau en 5 ans

La colère contre les tomates marocaines ne faiblit pas en France

L’Inde ouvre son marché aux avocats sud-africains

 
MINES

Le Zimbabwe place sous administration judiciaire sa seule mine de nickel, en raison de difficultés financières

L’australien Walkabout Resources ne produit toujours pas de graphite en Afrique, malgré les récentes avancées

Ghana : le propriétaire de la première mine de lithium autorisé à être coté sur la bourse locale

Guinée : l’australien Predictive annonce une levée de fonds de 32,6 millions $ pour son projet aurifère Bankan

 
TRANSPORT

Afrique du Sud : 200ème rame de train de fabrication locale livrée par le consortium Gibela à la PRASA

Burkina Faso : financé par la BID, le lot 2A de l'aéroport Ouagadougou-Donsin achevé à 92%

Côte d’Ivoire Terminal obtient la certification EDGE-Advanced pour l’efficacité énergétique de ses bâtiments

Angola : le gouvernement dévoile un projet d'interconnexion des 3 corridors ferroviaires nationaux

 
ENTREPRENDRE

Le Triple-Double: NBA Africa Startup Accelerator appuiera les jeunes pousses africaines axées sur le sportif

Cameroun : l’État multiplie les accords avec les banques pour aider les PME à accéder aux financements

Avec Caytu Robotics, le Sénégalais Sidy Ndao permet de contrôler des robots multi-tâches à distance

La start-up malienne Kénèya Koura digitalise des processus de prise en charge sanitaire

 
ECHO

Dépenses en importations de riz en Afrique (2022)

Afrique : les pays acceptant le plus de passeports africains sans visa (2023)

Le passeport du Cameroun en 2023

UEMOA : les pays acceptant le plus de passeports africains sans visa

 
FORMATION

L’ESC Clermont Business School implante un campus au Maroc

Lancement des candidatures 2024 pour l'Ecole ouest-africaine sur la gouvernance de l'Internet

Au Nigeria, Google et l’Etat de Kaduna lancent une formation en intelligence artificielle en langue haoussa

La Gambie annonce la création d’une université spécialisée en sciences de l’éducation

 
COMM

Kenya : la radio est le média qui suscite le plus de confiance dans la population

A Cotonou, clap de fin grandiose pour le FInAB : une fusion entre art et culture

L’Arès Fighting Championship compte toujours organiser des évènements en Afrique mais « à moyen ou long terme »

LinkedIn lance des jeux pour mettre en compétition ses utilisateurs