(Agence Ecofin) - En janvier dernier Areva avait consenti un versement de 35 millions d’euros au Niger pour, disaient alors les autorités nigériennes : « compenser le retard du groupe nucléaire français dans l’exploitation de la mine d’Imouraren, un gisement d’uranium de classe mondiale dont l’exploitation était initialement prévue à 2012, puis reportée en 2015.»
Aujourd’hui Areva revient sur ce versement pour affirmer que ces 35 millions ne sont pas une compensation mais une « aide » destinée à sécuriser les sites miniers d’uranium. « Nous avons effectivement consenti à soutenir cet effort à concurrence de 35 millions d'euros. Ce n'est ni en relation avec un retard de la mine d'Imouraren, ni une obligation contractuelle », a déclaré Olivier Wantz (photo), directeur général adjoint d'Areva chargé de l'activité minière.
« C'est simplement un geste pour soutenir l'effort qui est fait au niveau de l'Etat du Niger pour protéger les activités, les biens et les personnes qui sont liés à nos activités » a-t-il encore insisté, au cas où le gouvernement nigérien n’aurait pas encore bien compris qui est le patron.
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