(Agence Ecofin) - Les journalistes tunisiens Sofiène Chourabi et Nadhir Gtari (photo) ont été enlevés en Libye depuis le 8 septembre 2014. Alors que les négociations sur leur sort se poursuivent, une marche de solidarité s’est tenue ce 8 octobre en Tunisie, sur la place Pasteur de Tunis.
Le mouvement visait non seulement à demander la libération des otages mais aussi à sensibiliser l’opinion publique sur leur situation, plus de 60 jours après leur enlèvement. C’est ce qu’a laissé entendre le président du Syndicat national des journalistes tunisiens (Snjt), Néji Bghouri, cité par Tunis agence presse (Tap).
Auparavant, le Comité national de soutien aux deux journalistes a rencontré le ministre des Affaires étrangères de Tunisie, Mongi Hamdi. Il a été question d’examiner les possibilités d'actions immédiates à entreprendre pour obtenir la remise en liberté des journalistes dans les plus brefs délais. Selon Néji Bghouri, le contact est permanent avec les parties libyennes concernées pour « s'assurer de la localisation, de l'état de santé et du moral des deux otages ». Ceux-ci seraient détenus avec cinq confrères libyens.
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