(Agence Ecofin) - La goutte d’eau qui a débordé le vase, selon la journaliste Elizabeth Goli, c’est la campagne de « calomnie » menée contre elle sur les réseaux sociaux. « J’ai la preuve que c’est lui qui est à l’origine de tout cela ». La jeune femme fait allusion à son patron, Venance Konan, le Dg de Fraternité Matin, le quotidien public ivoirien pour lequel elle travaille.
Au cours d’une conférence de presse, la journaliste a annoncé une plainte contre Venance Konan, pour diffamation et harcèlement sexuel. Le site d’information koaci.com, citant des sources policières, confirme la plainte. « La vérité est que Venance Konan me harcèle, et je pèse mes mots, depuis 1999 où j'étais stagiaire à Fraternité Matin. Il continue d'exercer sur moi un harcèlement sexuel scandaleux auquel je n'entends pas céder », explique Elizabeth Goli qui se dit bafouée dans son honneur. « Il dit de moi que je suis un produit de la promotion canapé. Je n'ai jamais eu de promotion à Fraternité Matin où je ne suis qu'un simple journaliste sans aucun poste de responsabilité. Sous Venance Konan, je n'ai droit à aucune mission à l'extérieur, puisqu'il refuse de signer mes ordres de missions parce que je ne cède pas à ses avances. »
Elizabeth Goli est à la tête de l'Union des femmes reporters sportives d'Afrique (Ufresa) et présidente de l'Association des journalistes sportifs de Côte d'Ivoire (Ajs-CI). La journaliste indique que son patron a fait pression sur elle en prétextant qu’il a le soutien du président de la République et du président de l’Assemblée nationale.
Venance Konan n’a pas encore réagi à ces accusations. Lui qui fait déjà face à une fronde du personnel de Fraternité Matin qui dénonce le mauvais management de l’entreprise.
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