(Agence Ecofin) - Les députés du Ghana examinent un projet de loi gouvernementale pour encadrer les flux d’investissements étrangers sur son territoire.
Le gouvernent table sur cette loi pour mieux protéger ses intérêts patrimoniaux et créer plus d’opportunités pour ses citoyens.
Parmi les principales mesures figurent l’attribution de 30 % du capital de toute société étrangère aux intérêts nationaux.
Le capital minimum d’investissement initial pour un investisseur étranger passera de 300 000 à 1 million $.
Mawena Trebah president du Ghana Investment Promotion Centre justifie cette mesure par la volonté d’attirer des investisseurs « premiums » capables d’apporter de la valeur sur des filières stratégiques
« Nous sommes à une époque où nous n'avons pas besoin de tout type d'investissements étrangers. Nous avons besoin d'investissements qui se traduira par du développement ». a-t-elle précisé.
Le Ghana a été en 2011 le troisième plus grand bénéficiaire des investissements étrangers en Afrique subsaharienne avec un flux de 3,2 milliards $, en troisième position derrière le Nigeria et l’Afrique du Sud.
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